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Pour qui ?

La psychomotricité s'adresse à tous. Les troubles psychomoteurs peuvent toucher chacun différemment. Ils ont un impact sur le quotidien et l'environnement général de la personne.

 

La psychomotricité c'est le lien corps-psyché; nous ne sommes ni UN corps, ni UN mental, nous sommes l'unification,  l'intrication, le dialogue de l'un à l'autre et nous sommes en permanence influencés par notre vécu psychomoteur. Chaque évènement de notre vie a un impact psychomoteur ; un accident de la route  comme un burn out par exemple. L'impact physique aura une incidence sur le mental et inversement. 

Certains enfants peuvent être confrontés à des difficultés très tôt dans l'enfance ou pendant la scolarité. Il est important de pouvoir les accompagner au plus tôt, de cerner leur difficultés, les soulager pour leur permettre de développer leurs potentialités, les aider à prendre conscience de leur corps, retrouver confiance en eux. Parfois, les difficultés apparaissent à l'adolescence, à l'âge adulte ou encore à un âge plus avancé. 

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Voici une liste non exhaustive des différents troubles pour qui un suivi psychomoteur est très souvent engagé.

Trouble de l'inhibition

 

Ici on peut observer des difficultés d'investissement dans la scolarité, une pauvreté de l'imaginaire, de l'anxiété. Au niveau affectif on peut observer une hyperémotivité, une mimique appauvrie, une timidité, un repli sur soi ou encore un repli social. Il y a peu d'initiatives, un manque de confiance en soi. Une attitude souvent rigide, avec peu de mouvements (ou avec lenteur). 

Trouble visuo-spatial et/ou visuo-constructif

Ce trouble perturbe les capacités de localisation d'éléments dans l'environnement les uns par rapport aux autres.un dysfonctionnement du traitement visuo-spatial peut affecter l’acquisition, l’organisation ou l’utilisation d’informations visuelles spatiales (comparaison de formes, configurations spatiales, discrimination figure/fond, utilisation des notions de droite/gauche).

Le TSA (Trouble du Spectre de l'Autisme)

 

Présent dès la naissance, dont les caractéristiques touchent plusieurs sphères du développement de l'enfant et peuvent changer dans le temps, aussi bien en nature qu'en intensité, et ce même à l'âge adulte. Les difficultés qui y sont reliées envahissent de nombreux domaines du fonctionnement de la personne. Le terme "spectre" fait référence à la pluralité des manifestations et différents niveaux de fonctionnement.

Le TDA/H (Trouble de l'attention avec/sans hyperactivité)
Stress, angoisse, manque de confiance, d'estime de soi
Trouble des conduites alimentaires

Il se caractérise par une difficulté persistante à moduler l’attention qui se traduit par des erreurs d’inattention, une difficulté à maintenir l’attention de façon soutenue, à résister aux stimuli distracteurs, à organiser, débuter et terminer une tâche, des oublis et une tendance à égarer ou perdre  ses objets). La bougeotte associée au TDAH implique une difficulté à contrôler les mouvements (hyperactivité motrice), les comportements (impulsivité) et parfois aussi les émotions (hyper-réactivité émotionnelle).

Associé à un trouble ou bien sans relever de trouble spécifique, on peut observer des difficultés psychomotrices. Le manque de confiance peut entrainer une perte de motivation générale qui impact l'individu dans sa globalité (anxiété, retrait social, diminution de l'activité motrice). Cela peut être source de stress avec des difficultés d'endormissement/de réveil....

La période de l'adolescence peut être une période particulièrement difficile. 

Il peut être défini comme une perturbation de la relation à l’alimentation, altérant de façon significative la santé physique comme l’adaptation psychosociale. Ce trouble survient principalement chez les adolescentes ou jeunes femmes, mais peut également survenir chez les personnes de sexe masculin ou chez les enfants proches de la puberté. Parmi les TCA, on trouve : l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie boulimique. 

La dysgraphie
Le TDC (Trouble des Coordinations)
Déficience intellectuelle

La dysgraphie est un trouble fonctionnel qui rend difficile l’acquisition et l’exécution de l’écriture. Touchant 10 % des enfants, c’est un handicap de transcription due à une incapacité à réaliser tous travaux à l’écrit, au-delà du graphisme. Il en existe plusieurs types : la dystrophie maladroite, 

 la dysgraphie crispée, la dysgraphie molle, la dysgraphie impulsive ou encore la dysgraphie lente et précise.

Il se manifeste principalement dans des habiletés gestuelles, et se traduit souvent par des difficultés d’apprentissage à l’école ainsi que par des limitations dans d’autres activités de la vie quotidienne que ce soit à la maison ou par exemple dans les activités extra scolaires sportives ou manuelles (la personne est jugée lente, maladroite, peu habile). 

C'est un trouble caractérisé par un fonctionnement cognitif global inférieur à la moyenne, apparaissant dès l’enfance. 

Dans la vie courante, le déficit intellectuel peut se manifester de différentes façons selon sa sévérité. 

Il peut ainsi affecter les capacités relationnelles, l’apprentissage, l’autonomie, la socialisation, le comportement...

Trouble de la latéralité
Trouble de la régulation tonique

 La latéralité : L‘utilisation préférentielle d’un côté ou de l’autre du corps (droit ou gauche) pour l’exécution des actions dépend de ladite répartition. Une latéralité bien établie est un facilitateur des différents apprentissages à partir de 4 ou 5 ans, étant un facteur de risque dans le cas contraire

La latéralité croisée œil-main est souvent synonyme de problèmes d’apprentissage, notamment dans les processus de lecture et d’écriture.

Elle est différente de la latéralité mécontente, qui consiste en l’inversion d’un ou plusieurs membres au détriment de leur tendance naturelle.

Nous ne parlerons pas ici des troubles du tonus résultant d’une atteinte neurologique avérée mais des particularités et des manifestations toniques pouvant s’observer chez le tout venant avec une intensité plus ou moins marquée.

Le versant hypertonique, à l’excès, il peut se caractériser par des raideurs, des blocages respiratoires, des crispations parasites venant perturber la fluidité du mouvement.

Le versant hypotonique, à l’excès, peut se caractériser par une faiblesse musculaire, de la fatigabilité, un manque d’énergie manifeste. 

Ou encore; les troubles tonico-émotionnels, tels que les tics (décharges toniques localisées), les bégaiements, les débordements émotionnels (difficulté de retenue de ses émotions) ainsi que les réactions de prestance (réactions qui correspondent à l’expression posturale, mimique ou gestuelle de la gêne comme rougir ou tortiller ses vêtements lorsqu’on parle en public par exemple).

Les troubles peuvent s'accompagner d'autres troubles (appelés comorbidités). 
Au-delà de ces différentes indications, il peut être réducteur de mettre un nom sur les difficultés rencontrées. Il s'agit plutôt de cerner leurs origines, leurs impacts sur le patient (son corps, son mental, son environnement) et d'apporter les outils nécessaires pour l'accompagner vers un mieux être. 

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